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Mon Ptit Secret World
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Mon Ptit Secret World
17 mai 2007

A ma place

Voilà je n'ai pas fais beaucoup d'articles ces derniers mais après tout, pas la peine de me juger coupable car c'est mon blog et je fais comme je veux. non? (Mais au passage, c'est parce que j'étias malade et parce j'avais le Brevet de Physqiue (que j'ai réussis) )

Pour les nouvelles, je suis en géant weekend de 4 jours, et lundi je m'envole pour le Pays de Galles!! Génial non? J'essayerai de prendre le plus de photos possible, promis. Mais tout de même, Nicolas, tu vas me manquer <3 Essaye de survivre et j'essayerai aussi n_n

Sinon, aujourd'hui j'ai écris une sorte de mini nouvelle. Oui, à l'orgine c'est parce que je m'ennuyais mdr. Donc j'ai écris, et pas sur n'importe quoi, sur mon personnage Katsuo Kimura. Je dois avouer qu'il est de loin mon personnage préféré car (et j'aime mes autres hein) j'ai tout construit sur lui, un jour d'imagination, et qu'aujourd'hui j'arrive encore à écrire su lui, son passé, ses gouts, ses experience. Et il me semble être un personnage si intéressant que j'écris et j'écris sans fin!! Je le decouvre en même temps que je le décris, et ça, je vous jure, c'est une super sensation.

Donc voilà, je la met, pour celui ou celle qui aura le courage de lire mdr, c'est un souvenir précis sur "l'avant divorce" de ses parents. Ce n'est pas du grand art, c'était jsute pour passer le temps et m'entraîner un peu. Cadeau. Ps: je mettrai toutes les nouvelles ou appelé ca comme vous voulez dès que j'en aurais écris d'autres.

Chapitre 1: Une horrible semaine

Narrateur: Katsuo à 9 ans et demi


Depuis quelques jours, je trouve que maman et papa ne s'entendent pas très bien. Enfin, je ne saurais pas dire si ça fait bien une semaine ou plus car en réalité je n'ai plus beaucoup de souvenirs où ils s'entendent bien. Mais là quand même, c'est plus lourd comme ambiance et c'est vrai que je n'aime pas ça. Une famille ne devrait elle pas vivre heureuse comme on le voit à la télé dans ces série stupide qu'Ami s'obstine à regarder malgré son âge? Papa m'a dit que les séries ne reflétaient pas la réalité et nous nous la formons nous même chaque jour. Je n'ai pas bien compris ce qu'il voulait dire mais je l'ai cru.

Ca à commencé il y a longtemps déjà, mais cette semaine est pire. Déjà, samedi dernier, alors que je dormais je les ai entendu qui criaient dans leur chambre. Je n'aime pas vraiment entendre les disputes alors j'ai essayé de me rendormir en vain. Ami était dans la même chambre que moi mais ne semblait pas réveillée; je me levais tout de même pour m'asseoir sur son lit. Elle était dos à moi, et je me penchais pour voir son visage. Je ne me souviens pas si j'ai souris, mais sûrement un instant, car elle avait les yeux plissés pour faire comme si elle dormait alors que c'était pas possible les yeux fermés si fort. Elle avait ouvert les yeux en prononçant tristement mon prénom, me laissant deviner qu'elle se sentait mal à cause des cris. Je suis resté avec elle jusqu'a ce qu'elle dorme à nouveau lui expliquant que ce n'était pas grave mais j'ai bien vu qu'elle ne me croyait pas. Tant pis, elle c'était rendormit.
Le lendemain matin, j'avais croisé mes parents dans la cuisine qui s'ignoraient avant que maman quitte rapidement la pièce me faisant une bise sur la joue; elle était prête trente minutes en avance aujourd'hui mais je la laissait partir sans rien dire.

Mes professeurs à l'école ne virent rien de changé à mon comportement car je rêvais et ou dormais souvent en classe. Mais c'est vrai que j'aurais aimé qu'ils viennent me voir pour me demander ce qu'il n'allait pas car j'aurais aimé le confier à quelqu'un. Pour l'instant, j'avais l'impression de détenir un secret que personne ne voulait entendre. C'était assez triste mais je faisais bonne figure pour Ami qui s'inquiétait tout autant que moi et même plus. J'avais vraiment de la peine pour elle car contrairement aux frères et soeurs en général, nous nous entendions très bien. Et pour cela, j'avais envie que tout cesse. Voir Ami pleurer à cause des parents qui se disputaient n'était pas drôle. J'aurais donné n'importe quoi pour que tout ce cirque s'arrête. Malgré tout j'étais un peu coincé car les deux causes de mon malheur étaient tout aussi nouvelles qu'intouchables des deux côtés. Je ne pouvais pas empêcher Ami de pleurer et de s'en faire, je ne pouvais pas faire en sorte que mes parents s'entendent bien. Alors oui j'étais coincé. Et les disputes s'accentuaient de jours en jours. J'avais l'impression d'assister à une émission télé dramatique, où tout ce passait mal. Puis je me suis dis!: si j'arrive à faire mieux s'entendre mes parents Ami ne pleura plus! Pourquoi les empêcher de se disputer si je peux essayer de les faire mieux s'entendre?

Je me suis alors mis en tête de réussir cette mission "réconciliation" planifié de A à Z. Le matin je me levais plus tôt, le soir je me couchais plus tard. Toute idée était retenue; des fleurs le matin près de la tasse de thé, ranger la chambre parentale de temps en temps, ranger la maison, et moi même, essayer de faire la cuisine pour que quand ils rentrent, une bonne odeur y soit dispersée. Mais rien n'a marché. J'ai vraiment été stupide de penser un instant que ça marcherait. Ma mère jetait les fleurs, mon père ne faisait pas attention à ses chemises à nouveau bien repassées, et les repas que je me tuais à leur préparer ne le mettaient pas plus de meilleure humeur. J'ai honte. Rien n'avait marché, bien que pour la cuisine je me pardonnais car j'étais vraiment tout ce qu'il y a de plus nul. Mais, le dernier jour de mon plan, je suis aller voir ma mère, vraiment désespéré, un mine triste au visage qui n'avait jamais raté auparavant.
-"
Maman... Pourquoi tu as jeté les fleurs que je t'ai cueilli exprès en me levant tôt?
-... Je n'ai pas les fleurs tu sais
."
C'était faux. Archi faux. Avant papa lui en achetait pleins et elle adorait ça!! Avant la maison était remplie de fleurs et tous nos amis nous complimentaient dessus!! Non, maman mentait, elle aimait les fleurs, et maintenant, elle ne m'aimait plus.

J'étais fou de rage et de tristesse. Apres m'avoir dit...ça, elle avait passé sa main sur la tête et avait lu une lettre reçu de la banque, comme chaque mois. Moi, j'étais resté cloué sur place avant de me faufiler dans la chambre claquant la porte. Je me répétais sans cesse "Les garçons ne pleurent pas les garçons ne pleurent pas les garçons ne pleurent pas".
-"Tu pleures?"
La petite voix d'Ami m'avait fait lever les yeux. Non je ne pleurais pas, mais j'étais à bout, et surtout au bord. Je la serrais comme une peluche contre moi. J'avais l'impression qu'elle était la seule et unique chose qui me restait...Puis je sentis un peu de froid contre la peau, plus précisément de l'eau. Ami pleurait silencieusement la tête plaquée contre mon ventre. Elle était vraiment petite, et me serrait tout de même avec une force remarquable. Et plus elle me serrait, plus je la serrais, essayant de ne pas lui faire mal.
On est resté un moment comme ça, jusqu'a ce que ses bras ne me serrent plus. Je me décollais légèrement avant de me rendre contre qu'elle dormait debout contre moi. C'était très mignon mais ces yeux encore rouges me rendirent triste. Je l'ai posée sur son lit et je lui ai promis de tout arranger. A cet instant j'en étais sûr, tout allait redevenir comme avant parce que, quand on veut, on peux.

Aujourd'hui il pleut et le ciel est recouvert de nuage très épais. Je trouve que ce n'est pas bon signe. Une semaine c'est passé depuis la première dispute "ouverte" de papa et maman, rien ne va mieux, vraiment rien. Moi, j'ai promis à Ami avant hier, mais je n'ai toujours rien trouvé. Je me trouve vraiment impuissant et seul mais on dit toujours que ce sont nos expériences qui nous rendent fort, alors je me dis que de toute façon à la fin de cette histoire, je serais au moins plus musclé. On est un samedi après midi, près de dix sept heures, mais j'ai l'impression qu'il fait déjà nuit à cause de la noirceur du ciel. J'ai froid. Les gouttes giflent nos fenêtres alors qu'Ami est allé passer l'après midi chez une amie. Moi, je m'ennui, et allume pour éteindre les lumières dans ma chambre. Au final, je les laisse éteintes, je trouve ça plus joli. Et je ne bouge plus, assis dans l’obscurité. Tout est si calme...Je ne parle pas de la tempête. Elle, est un phénomène naturel et j'avoue même aimer ça. Surtout après en fait, car je me souviens, quand j'étais petit, je courrais souvent dans les flaques d'eau pour m'éclabousser, et même me salir volontairement de la terre humide, rentrant souvent mes affaires tachés de marron.

Et là j'entend à nouveau un bruit. C'est le vase d'en bas, je crois. Ce vase qui est vide depuis un moment, il vient de tomber et de se casser. Je dresse une oreille. Maman, d'un pas léger monte les escaliers d'un pas rapide et décidé, en criant à papa de la laisser. Papa la suit et j'ai le droit à un concert de pas qui montent les escaliers. Et voilà, ils se disputent encore. Je cache mon visage dans mes bras en me disant que tout sera fini dans cinq minutes. Et puis non. Je lève la tête, et fronce les sourcils. Cette fois, j'en ai marre marre marre. Je me lève, et commence à marcher de ma chambre à celle des parents, là où ils se dirigent. Cette fois, je suis décider à le coincer et à leur dire à quelques point j'en ai marre. Je me dirige, dans l'appartement sombre, une main en avant, mes sourcils toujours froncés, avant de les voir criant. Eux, ne m'ont même pas vu. A cet instant, ils doivent même avoir oubliés qu'ils ont un fils et une fille. Je veux crier mais ma gorge est nouée, je me contente alors d'avancer vers eux, qui sont désormais entré dans la chambre. Puis tout ce passe très vite. Je continu d'avancer, et je vois la porte, juste un instant, qui se referme, très vite. Je n'ai pas le temps de me demander si je vais passer et me la prend dans la tête, tombant en arrière, sur le sol froid. Le coup et la chute dont j'ai été victime ne leur est pas venu parvenus aux oreilles, à cause de leur cris, et moi, je suis là, allongé par terre, la main sur mon front.

Ma tête est lourde ma gorge encore plus nouée. Je ne peux plus rien dire et je retiens toutes ces larmes qui veulent couler. Je suis un garçon, et les garçons ne pleurent pas. Le choc ne m'a pas fait trop mal, ni le fait d'être tombé, bien que maintenant, j'ai l'impression d'être ailleurs. Je n’entends plus les bruits, juste la pluie qui continue de couler sur mes fenêtres... Je regarde dehors et y voit un éclair, puis entend un gros bruit.

Je ne sais pas combien de temps est passé, et bien qu'en tombant je me suis dis que je ne voudrais sûrement plus jamais me relever, je prend le peux de force qu'il me reste pour me lever, me reconnectant à la planète Terre. Tout d'un coup, quand je me retrouve sur pieds, tous les bruits sautent à mes oreilles et me font mal aux tympans. Les cris, les voitures, les branches qui claquent, le plancher qui grince... Je me mets alors à courir sans plus m'arrêter, descendant les escaliers, franchissant la porte. Je suis maintenant
dehors et je ne sens plus me froid.

Je ne sais pas combien de temps j'ai couru sous la pluie, mais je sais que c'est assez pour avoir des courbatures. Je suis à l'hôpital. Maman et Papa sont ensemble à écouter le medeçin et ne se crient pas après. Ils ont même l'air inquiet, comme avant, comme je m'étais pris in coup à l'école. Peut être que c'est ce qui c'est passé et que j'ai dormi pendant un long temps et que rien n'a changé? Faux espoir. Ca aurait été trop beau, mais, ma chute, et ma course sous l'eau tout comme les disputes sont bien réels. Le medeçin me parle alors et j'ai du mal à me concentrer sur ce qu'il dit mais lui ne semble pas inquiet. Apparemment je serais tombé dans la rue et aurait eu un choc, à la tête. J'avais besoin d'un peu d e repos et allais rester ici.

Je n'étais pas très enthousiasme car je voulais voir Ami et elle n'avait pas le droit d'enter étant trop jeune. Mais avoir papa et maman en face de moi sans crier me faisait me sentir déjà tellement mieux. J'avais l'impression que enfin maintenant tout rentrerais dans l'ordre. Mais papa s'écarte un peu. Je grimace en voyant l'expression de maman qui me prend la main.

Alors elle m'annonce que certaines choses allaient changer. Elle m'annonce que désormais j'habiterai avec elle, et que je verrai papa et Ami de temps en temps. Elle me l'annonce comme ça, et moi, je me dis que finalement, j'ai perdu la partie. Et je pleure.

Music : Axel Bauer with Zazie - A ma place <3

Tof:  Bannière Katsuo

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